Un mouvement appelé « architecture Moderne » émerge dès le début du XXème siècle. En effet, avec le développement rapide de l’industrialisation dans les sociétés occidentales puis plus tard de leur tertiarisation avec le développement des services, c’est un mouvement d’urbanisation profond qui s’opère. Les campagnes se vident progressivement et de nouveaux centres urbains apparaissent avec des besoins importants d’infrastructures, d’habitats et de commerces.

Avec le développement de nouveaux matériaux comme l’acier, le béton armé, le verre et de nouvelles techniques de construction, un mouvement architectural se structure progressivement autour d’une ligne directrice, qui sera formalisé par l’architecte Walter Gropius en 1919 lorsqu’il crée le mouvement Bauhaus dans la ville de Weimar en Allemagne. Gropius définit une méthodologie architecturale fondée sur un rapport constant entre des lois dites « naturelles » et celles de l’esprit humain. Toutefois, l’originalité du mouvement réside dans une recherche permanente d’un équilibre entre « pensée et action », où les élèves de l’école Bauhaus doivent en continuellement confronter leurs créations à la réalité artisanale de la construction.

Tout comme l’Art Déco, l’architecture Moderne s’inscrit comme une réaction à l’Art Nouveau d’un Victor Horta et d’un Hector Guimard, considérée comme une approche décorative futile utilisant force arabesques et volutes dans leurs créations. En réaction le style moderne prône des formes géométriques simples et pures et l‘utilisation minimaliste de matériaux.

Dès le début du XXème siècles, de jeunes architectes sont séduits par l’approche avant-gardiste du Bauhaus de Walter Gropius et consolident cette nouvelle approche minimaliste de l’architecture, tout en cherchant à lui donner aussi une dimension sociale en accord avec l’évolution des sociétés contemporaines occidentales.

En Allemagne, l’autre grand nom de l’architecture moderne est Ludwig Mies van der Rohe qui signe la Villa Tugendhat à Brno, le nouveau bâtiment du Bauhaus à Dassau, la Farnsworth House à Plano dans l’Illinois, la célèbre chaise « Barcelona » capitonée..

En France, Le Corbusier reste à ce jour l’architecte le plus connu du mouvement Moderne avec des réalisations mondialement connues comme La Cité Radieuse de Marseille, la Villa Savoye à Poissy, La Chapelle Notre-Dame-du Haut à Ronchamp, l’immeuble locatif de la Porte Molitor à Paris…

Robert Mallet-Stevens est, avec sa  Villa Cavrois à Croix et la villa Noailles à Hyères, l’autre grand architecte de l’architecture moderniste. Quant à Jean Prouvé qui, ayant commencé sa carrière comme ferronnier, il s’engage aussi dans la voie de l’architecture Moderne dès les années 1930, en utilisant massivement l’acier inoxydable pour ses créations comme la Maison du Peuple de Clichy, des stations services déplaçables pour la société Total, la Maison circulaire à Mirepoix.

Aux Etats-Unis, l’architecte Frank Lloyd Wright devient la référence des projets architecturaux modernistes. avec sa célèbre « Maison de la Cascade » (Fallingwater) , mais aussi la Robie House, mais aussi l’Imperial Hotel Hotel à Tokyo.

Au Brésil, l’architecte Oscar Niemayer, mondialement connu pour la conception architectural de Brasilia et de bâtiments emblématique du modernisme comme le siège du parti communiste Français place Colonel-Fabien à Paris, la maison Canoas à Rio de Janeiro.

L’architecture moderne va s’appuyer sur le développement des techniques de 3 matériaux principaux : le béton armé, le verre et l’acier.

Contrairement aux idées reçues, le béton est un matériau très ancien inventé par les Romains et largement utilisé dans l’architecture paléochrétienne. Ce matériaux tombera dans l’oubli au Moyen-Age et jusqu’à la seconde moitié du XIXème siècle. Il n’est utilisé que pour la création de bâtiments très simples architecturalement, nécessitant un faible coût et dont résistance au feu est importante. C’est dans les années 1870, que l’ingénieur François Hennebique en France remet au goût du jour en déposant le brevet du béton armé, association d’armatures en acier noyées dans le béton. Le béton devient le matériau iconique de l’architecture moderne, permettant de créer des buildings de très grande hauteur, des ponts avec comme slogan de son entreprise : « Plus d’incendies désastreux ».

L’architecture moderne fait aussi la part belle à l’acier qui permet d’associer finesse et grandeur dans les ouvrages. Les grandes baies vitrées des villas d’Oscar Niemayer et de Frank Lloyd Wright, les fenêtres à guillotine de Le Corbusier sont ainsi réalisées en acier, offrant le minimalisme que recherchent ces architectes. Certaines charpentes de bâtiments sont créées en acier, matériau idéal pour des superstructures de très grande portée. La structure acier est ensuite masquée dans des habillages en ciment et béton.

Le verre connait aussi des évolutions techniques majeures, avec le vitrage feuilleté notamment et trempé par la suite qui permettent de créer de très grands volumes de vitrages, faisant la part belle à la luminosité recherchée dans les ouvrages contemporains, tout en offrant la sécurité en cas de bris de glace.

Le bois est moins utilisé dans les ouvrages modernes pour créer des structures porteuses et devient le matériau de la décoratione et de l’agencement intérieur des créations contemporaines avec l’apparition de nouveaux matériaux dérivés du bois comme les bois stratifiés et mélaminés dont le formica deviendra le fer de lance dans les annes 60 et 70, pour l’équipement des cuisines notamment.

Travaillant l‘acier et le verre sous toutes ses formes, Metal System accompagne les projets de rénovation ou de création de projets d’architecture d’influence Moderne, grâce à ses profils minimalistes en acier.

Metal System a notamment rénové une station service Jean Prouvé, créé des piètements de table modernes et travaillé sur des restaurations d’ouvrages contemporains.

Quelques réalisations Metal System :