Les marquises et les auvents sont des ouvrages très similaires dans leur conception.

Toutefois, la différence de terminologie entre ces deux type d’ouvrages tient à leur fonction sur une façade d’un bâtiment et à leurs dimensions.

On utilisera plutôt le terme de marquise lors que cet ouvrage viendra protéger une porte d’entrée uniquement.

On parlera plutôt de auvent lorsque l’ouvrage créé viendra protéger toute une façade sur sa longueur. Les auvents sont par conséquent des ouvrages généralement plus grands en longueur que les marquises.

Toutefois, que l’on installe une marquise ou un auvent, les techniques de fabrication seront identiques.

Les marquises et les auvents sont les ouvrages de métallerie ferronnerie les plus diversifiés qu’il soit. Chaque ouvrage est unique.

Toutefois on peut dégager différents style de marquises et auvents correspondant souvent à des époques :

• Les marquises du XIXe siècle de style haussmannien. C’est avec le style architecturale des immeubles créés par le baron Haussmann en France que les maîtres ferronniers créent les premières marquises monumentales des entrées d’immeubles bourgeois. Ces marquise sont marquées par la présences de très grandes consoles décoratives en fer forgé avec de nombreuses volutes et décors.

• Les marquises de style industriel : avec la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, voit émerger le style industriel dont le héraut est bien évidemment Gustave Eiffel. Les marquises sont plus sobres et recherchent avant tout la fonctionnalité et utilisent les principes constructifs de la charpente métallique au travers de poutres et rivets à chaud d’assemblage.

• Les marquises Art Nouveau : avec le mouvement  artistique appelé « Art Nouveau » les marquises s’inspirent de la nature, et plus précisément des végétaux, des fleurs et des animaux. Un Hector Guimard viendra couvrir les bouches de stations de métro de magnifiques marquises Art Nouveau très florales. Certaines construction à Paris comme l’immeuble Arums créé par l’architecte Octave Raquin, se pare d’une marquise de style « coquille Saint-Jacques » avec des consoles aux arabesques florissantes.

• Les marquises Art Déco : Sous l’influence du Bauhaus notamment, les marquises du style Art Déco des années 1920 et 1930 évoluent vers des lignes géométriques orthogonales et des volumes simples et épurés, notamment dans les consoles décoratives.

• Les marquises contemporaines : ces ouvrages font la part belle aux grands vitrages, voire à des marquises ne comportant que des vitrages. Les lignes architecturales sont géométriques et rationnelles, les marquises modernes étant intégrées dans la structure même des bâtiments nouvellement créés.

La fonction principale d’une marquise ou d’un auvent est de protéger une porte d’entrée ou la façade d’un bâtiment de la pluie. C’est donc le mode de récupération des eaux de pluie qui va déterminer le sens de la pente de la marquise et son style  :

• Les marquises avec pente vers l’extérieur du bâtiment sur lequel elles sont fixées. Dans cette configuration, les marquises ne disposent pas la plupart du temps d’un chéneau pour récupérer l’eau de pluie. Les eaux coulent sur les extérieurs des verres de la marquise, que celle-ci ait une, deux ou 3 pentes.

• Les marquises avec écoulement des eaux vers le bâtiment, dites en « pente inversée ». Dans ce cas de figure, la marquise dispose obligatoirement d’un chéneau (gouttière) pour recevoir les eaux de pluie. Une descente ou deux descente d’eau sont également raccordées au chéneau de la marquise. Ces descentes d’eau seront soit apparentes, le long du bâtiment, soit encastrées et dissimulées dans les murs en maçonnerie du bâtiment.

Une marquise avec chéneau offre une plus grande diversité de solutions créatives. Ce type de marquise peut en effet disposer de une, deux, trois ou quatre pentes. Elles peut aussi être cintrée, avoir une forme en éventail, de type chapeau de Napoléon, ou en coquille Saint-Jacques.

La marquise et le auvent sont par essence des ouvrages installés en saillie et porte à faux sur une façade de bâtiment.

Il existe 3 modes de fixation et de maintien des marquises et auvents. Chacune de ces 3 solutions techniques aura une influence déterminante sur le style de l’ouvrage.

• Les consoles ou équerres : c’est le mode de fixation traditionnel des marquises. Il s’agit d’un principe fondateur de charpente métallique, consistant à reprendre la charge d’un ouvrage en porte à faux par une élément en forme de triangle, dont l’un des côtés est fixé ou scellé sur la maçonnerie du bâtiment. En plus de leur fonction purement mécanique, les consoles des grandes marquises de l’époque haussmannienne, sont évidemment conçues avec des volutes décoratives qui assurent la stabilité de l’ouvrage tout en lui donnant une esthétique originale.

• Les tirants : ce sont des éléments de fixation dont le principe est symétrique à celui des consoles. Les tirants sont fixés sur le dessus de la marquise ou du auvent et la plupart du temps réalisés en ronds acier pleins. Ces tirants sont fixés sur le mur de l’immeuble par des platines et aux 3/4 extérieure des chevrons de la marquise ou du auvent. Le fait que le tirant soit un élément rigide (et non un câble) empêche le soulèvement de la marquise en cas de vent fort qui pourrait s’engouffrer par le dessous. L’avantage des tirants est d’offrir, sous la marquise un espace totalement dégagé, notamment lorsque la marquise protège une porte avec une hauteur réduite.

• Les poteaux : pour les très marquises ou les auvents ayant une grande profondeur et un porte à faux important, l’installation de poteaux ou colonnes est la solution idéale. Les poteaux assurent une reprise de charge de l’ouvrage directement au sol. Les poteaux peuvent être des colonnes décoratives en fonte, cannelés ou lisses et être agrémentés de chapiteaux et d’embases qui leur donneront du caractère par rapport au projet décoratif.

Traditionnellement les marquises accueillent des vitrages imprimés (avec des motifs) dits « translucides » qui laissent passer la lumière mais qui ne sont pas transparents et clairs.

Avec la création des premières marquises au XIXe siècle, ce sont les verres de type « Cathédrale », « Monumental » qui étaient plébiscités. L’avantage de ce type de vitrage imprimé est double :

• A l’usage, les salissures naturelles dues à la pluie sont moins rapidement visibles, ce qui demande un entretien moins régulier.
• Esthétiquement, le fait que le vitrage soit translucide donne plus de contraste à l’ouvrage en lui-même et lui donne plus d’ampleur.

 Par la suite, avec l’évolution des techniques, le verre armé, avec son treillis métallique, a progressivement remplacé les verres traditionnels simples. Le verre armé avec petites ou grandes mailles, offre en effet une résistance plus importante à la chute d’objets en dessous de la marquise.

De nos jours les marquises contemporaines sont équipés de vitrages de sécurité appelés feuilleté 44/2 ou 55/2 et qui peuvent résister à la chute d’un objet de 1200 joules. Ces verres feuilletés peuvent aussi être agrémentés de couleurs pour donner une esthétique plus contrastée à la marquise ou au auvent.

Metal System conçoit, fabrique et pose des marquises et auvents en ferronnerie traditionnelle ou contemporaine, pour les brasseries, hôtels et restaurants.

Le bureau d’études de Metal System pourra proposer le modèle de marquise en acier et les solutions techniques les plus appropriées en fonction du projet décoratif de l’entrée de l’établissement.

Sur la bâtiments anciens classés par les Monuments historiques, Metal System prend en considération les demandes des architectes des bâtiments de France concernant le respect des matériaux d’époque et des lignes esthétiques d’antan.

Quelques réalisations de marquises et auvents pas Metal System :