Le verre est un composant essentiel pour réaliser les ouvrages de métallerie décoratifs et fonctionnels.

Travaillant en étroite collaboration avec les leaders de la vitrerie miroiterie, Metal System maîtrise l’ensemble des typologies et procédés de fabrication des vitrages traditionnels et des verres incorporant les dernières innovations technologiques, pour proposer la solution la plus adaptée à chaque projet.

Il existe une grande variété de vitrages imprimés qui permettent de créer les ouvrages de métallerie décorative répondant aux projets décoratifs des architectes d’intérieurs pour les cafés, brasseries, restaurants, hôtels.

Les vitrages dits « imprimés » (appelé aussi « translucides) sont des vitrages qui disposent d’une face gravée avec un motif, permettant de laisser passer la lumière tout en se protégeant des regards indiscrets. Le verre imprimé est plus ou moins translucide en fonction du type de dessin gravé. Ces vitrages imprimés sont utilisés pour la création de portes de placards, de mobiliers, de cloisons séparatives intérieures et de portes, de pare-douches et pare-baignoire, de portes de douche pour les salles de bain d’hôtels, de marquises et auvents, d’écrans pour dessertes et consoles de salles de restaurants, etc.

Parmi ces verres, d’une épaisseur variant entre 4 mm et 6 mm, les plus connus et répandus dans la métallerie décorative sont :

• Le verre armé grandes mailles (25 x 25) ou petites mailles (12,5 x 12,5)
• Le verre Cathédrale avec son effet martelé
• Le verre Monumental clair ou de couleur jaune,
• le verre Antique clair ou de couleur jaune,
• Le verre granité 200 ou aussi appelé Listral 200.
• Le vitrage Chinchilla,
• Le verre Listral 130 à petits carreaux (13 x 13 mm)
• Le verre Thela,
• Le Delta clair ou Delta mat,
• Le Vitrage Flûte, imprimé épaisseur 4mm, strié / cannelé avec des stries de 10 mm, qui peut aussi être réalisé en verre trempé.
• Le verre Estriado, imprimé épaisseur 6 mm, ondulé avec des stries de 3 mm qui peut être réalisé en verre trempé.
• Le verre Raywall, imprimé épaisseur 8 mm, ondulé avec des stries en relief de 7 mm qui peut être réalisé en verre trempé.
• Les verres Masterglass comme les Master Carré, Master Point, Master Ligne, Master Soft.
• …

Des verres, dits anciens, continuent d’être produits notamment pour la restauration de très anciennes menuiseries, dans le cadre de restauration de bâtiments classés monuments historiques. Certains restaurants, hôtels, ou commerces, dans le cadre de réhabilitation, doivent conserver ce type de vitrages anciens.

Plusieurs techniques de verres à l’ancienne permettent encore de recréer ce type de vitrages d’antan :

Le verre soufflé « Colonial » : c’est un verre extra-clair, qui intègre des petites bulles et des déformations « naturelles » propres aux verrex soufflés à l’ancienne.

Le verre étiré : la technique du verre étiré permet de réaliser les vitrages de grandes dimensions, plus importantes que celles autorisées par la technique du verre soufflé. Son aspect est lui aussi légèrement ondulé, faisant référence aux verres anciens.

La verrière Saint-Just, filiale de Saint-Gobain est notamment spécialisée dans ces vitrages à l’ancienne.

Les vitraux font également partie du patrimoine des monuments historiques et des bâtiments classés. Il est fréquent que des projets de restauration de cafés, hôtels et restaurants aient comme obligation de conserver un vitrail ou de le réhabiliter à l’identique.

Bien que les modes et les styles des vitraux aient évolués dans l’histoire, on peut faire référence à 4 grandes styles de vitraux :

• Le style Roman et Gothique : ce type de vitrail est historiquement très marqué par l’histoire religieuse et les constructions des premières églises Romanes puis des Cathédrales gothiques et d’une manière générale des lieux de culte Chrétiens (Monastères, couvents, etc). Le vitrail était dès l’époque Romane et le Moyen-Age le « support » idéal pour raconter l’histoire de la Bible aux fidèles, de manière simple et imagée et sur des grands formats de fenêtres vitrail ! Les scènes décrites dans ces vitraux sont riches de couleurs et s’écrivent au travers de médaillons carrés, rectangulaires et ronds. Pour voir les plus beaux vitraux traditionnels gothique : La Sainte Chapelle à Paris qui est constituée de véritables « murs » de vitraux, la Cathédrale Notre-Dame de Reims, La Cathédrale de Chartres, la Cathédrale Notre-Dame de Rouen.

• Le style Cistercien : les vitraux de style cistercien sont beaucoup plus sobres et simples par rapport au style gothique, conformément aux préceptes de cet ordre religieux fondé à la fin du XIe siècle, et qui préconisait l’ascétisme. Par conséquent, les vitraux des abbayes cisterciennes représentent des formes géométriques, des arabesques, et des végétaux et sont dépourvus de couleurs ou sont mono couleur. On peut admirer aujourd’hui dans les abbayes de Fontenay ou de Pontigny des vitraux représentatifs de ce style. L’abbaye de Fontenay est un des plus bel exemple de création de vitraux cisterciens.

• Le style Art Nouveau : l’Art Nouveau est un mouvement artistique qui apparait en Europe autour de 1890 et qui s’affiche comme une réaction à l’industrialisation rapide du XIXe siècle. Les vitraux sont  prisés dans les projets décoratifs Art Nouveaux. S’inspirant directement de la nature, les dessins des vitraux font la part belle aux courbes, arabesques, aux formes végétales, florales et animales. Les couleurs sont plutôt pastelles. Le maitre verrier Art Nouveau de référence est Jacques Grüber (1870-1936) de l’École de Nancy qui avec l’artiste Victor Rubert (1895-1979), ont dessiné et réalisé en vitrail les plus belles représentations de l’Art Nouveau.

• Le style Art Décoratif : l’art décoratif, appelé aussi Art Deco est un mouvement artistique mondial qui émerge en opposition au formes florales de l’Art Nouveau, considéré comme naïf. Le vitrail Art Decoratif fait place aux formes géométriques et aux angles vifs, arrondis, ou à pans coupés. Les couleurs sont plus limitées, la priorité étant des tons beige, gris, noir, bleus ou jaune. Les verres imprimés et texturés sont privilégiés et la présence de différents types de verres sur une même vitrail, est l’un des traits de caractère du  style Art Deco. On pense aux vitraux dessinés par Louis Majorelle ou Louis Barillet.

Pour les établissement recevant du public (ERP) et en particulier les CHR (cafés, hôtels, restaurants), il est important d’installer des vitrages dits de « sécurité » ou « securit » permettant :

• de prévenir les risques de blessures et de protéger les personnes en cas de casse.
• de protéger des tentatives d’effraction.
• de proposer une meilleure isolation thermique et phonique.

Il existe 2 grands types de vitrages de sécurité appelés aussi verres securit : les vitrages feuilleté et les vitrages trempés.

Les vitrages feuilletés sont composés de 2 couches de verres d’épaisseurs variables collés l’une sur l’autre et entre lesquels sera inséré un film plastique transparent appelé PVB ou EVA. L’assemblage des 2 verres et du PVB font du verre feuilleté un vitrage très résistant contre la casse et les tentatives d’intrusion. En cas de choc, le vitrage se cassera mais restera en un seul morceau. Il faut un nombre plus ou moins important de chocs pour faire céder ce type de vitrages. Selon l’épaisseur des verres composant le vitrage feuilleté, celui-ci sera plus ou moins résistant, ce qui a donné lieu à une classification des vitrages feuilletés (normes EN 12600 et EN 356), de P1A à P8B.

Ainsi un vitrage feuilleté 44.2 répond à la classe P2A et un 44.6 (Stadip) à la classe P5A à protection renforcée. Une autre classification spécifique pour des vitrages pare-balle (BR1 à 7 et SG 1 à2) existe tout comme une classification pour les vitrages résistant aux explosions (ER1 à ER4).

Les vitrages feuilletés sont aussi utilisés pour équiper les pare-brises des voitures et dans le domaine du bâtiment pour équiper les menuiseries d’extérieur des façades des cafés, brasseries, hôtels, restaurants, boutiques, commerces et administrations.

Le verre trempé est aussi un verre securit qui a bénéficié au moment de sa fabrication d’un procédé qu’on appelle « la trempe ». Le principe de cette fabrication consiste à introduire le verre dans un four à très haute température (700 degrés environ) et d’ensuite faire retomber brutalement sa température à 300 degrés environ. C’est cette gestion des températures qui va octroyer au vitrage une très forte résistance aux chocs. Ce procédé permet de multiplier par 5 la résistance aux chocs du verre trempé par rapport à un verre classique. Quand il se casse le verre trempé « explose » et s’émiette en petits morceaux, ce qui évite les risques de coupures graves.

Le verre trempé est utilisé pour équiper les fenêtres latérales des automobiles, les vitrages des abribus, et dans le bâtiment trouve son utilisation dans les pare douche des salles de bains chez les particuliers et dans les chambres d’hôtels notamment.

Le verre trempé peut être assemblé aussi en verre feuilleté, lui conférant une très haute résistance aux chocs. Ce type de vitrages trempé feuilleté est notamment utilisé pour la mise en œuvre de garde-corps vitrés dans les EPR, CHR ou chez les particuliers.

Les verres de couleur apportent la touche décorative souhaitée aux concepts créatifs des cafés, hôtels et restaurants et permettent de créer une grande variété de décors.

Les verres colorés peuvent être réalisés soit en verre feuilleté, soit en verres trempés, soit en verres laqués de couleur et être translucides ou opaques.

Pour les vitrages feuilleté de couleur, ce sont les films PVB ou EVA qui composent le vitrage feuilleté qui sont colorés et viendront donner la teinte souhaitée au vitrage. Dans ce cas de figure le vitrage continue de faire passer la lumière qui est filtré par la couleur du  ou PVB. La gamme de films Vanceva est particulièrement riche en couleurs à cet effet.

Les applications sont multiples en matière d’ouvrages à créer pour les CHR et ERP : cloisons vitrées et verrières style atelier, vitrages pour portes et fenêtres, dalles de sol vitrée et gardes corps vitrés, marquises et auvents, etc.

Les verres trempés laqués de couleur, qui sont opaques, et dont la couleur est obtenue par l’application d’une couche de peinture organique sur une des faces du vitrage. Ces vitrages sont essentiellement utilisés pour créer des crédences décoratives dans les cuisines et pour des décorations murales, ou pour créer des cloisons décoratives opaques.

Il existe enfin des verres trempés de couleur teintés dans la masse, qui laissent passer la lumière comme le verre trempé PARSOL® de chez Saint-Gobain, disponible dans les teintes bronze, gris, vert, ultra grey Bleu azur avec des épaisseurs 4, 6, 8,10 et 12 mm.

Dans le cadre de projets de création ou de réhabilitation de cafés, hôtels, restaurants, commerces, sièges sociaux, les architectes ont de plus en plus recours à des double ou triple vitrage sur les façades vitrées pour garantir la performance thermique la plus élevée possible pour ces établissements recevant du public.

Les double vitrages sont des vitrages isolants permettant de garantir une bonne isolation thermique entre l’extérieur et l’intérieur et de limiter les déperditions d’énergie. Ils sont constitués d’une feuille de verre intérieure et d’une feuille de verre extérieure, chacune d’une épaisseur variant entre 4 et 10 mm et assemblés autour d’une « chambre » hermétique renfermant de l’air. Cet lame d’air est hermétiquement clôturée en usine par un intercalaire périphérique en aluminium d’une épaisseur variant entre 10 mm et 20 mm pour les vitrages modernes.

L’avantage du double vitrage est de permettre une isolation thermique, la lame d’air stable constituant l’isolant principal, bien supérieur au qualités intrinsèques des verres eux-mêmes. Le double vitrage permet ainsi de diminuer significativement l’effet de « paroi froide », élimine la condensation sur le vitrage lui-même et réduit les pertes de chaleur en hiver.

Pour améliorer leurs performance thermique mesurée par le coefficient Ug, les double vitrages peuvent intégrer différentes options :

• L’intercalaire en aluminium peut être remplacé par un intercalaire en matériau composite dit « à bord chaud » ou « Warm Edge », ou encore « Super Spacer » en anglais qui améliore la performance énergétique du double vitrage. En effet, l’aluminium étant un métal très conducteur, il transmet sur la périphérie du vitrage le froid extérieur vers l’intérieur.

• L’intercalaire peut être rempli de gaz argon. Ce gaz étant plus « lourd » que l’air, il améliore aussi significativement la performance du double vitrage.

• L’épaisseur des verres en extérieur et intérieur a aussi sont importance. Un vitrage feuilleté peut être installé sur l’une des faces ou sur les deux faces du double vitrage. Le double vitrage devient un double vitrage avec des caractéristiques anti-vandalisme ou à retardateur d’effraction. Le vitrage feuilleté améliore également très significativement la performance acoustique du double vitrage et son coefficient d’affaiblissement acoustique Rw.

• Une couche de contrôle solaire, appelé aussi « facteur solaire » permet de réduire l’intensité du rayonnement solaire, grâce à une couche d’oxydes métalliques placée sur la face 2 du vitrage intérieur. Cette couche réfléchit l’énergie solaire avant qu’elle ne pénètre dans la couche d’air. Le contrôle solaire se mesure par le coefficient g. Par exemple, si la valeur g = 0,38, cela veut dire que le double vitrage bloque 62% de la chaleur solaire. Remarque : le contrôle solaire ne peut pas être installé sur un verre simple de 4 ou 6 mm par exemple qui ne serait pas assemblé en double vitrage.

Avec l’ensemble de ces options plus ou moins réunies, le coefficient de performance thermique Ug d’un double vitrage de dernière génération s’établit de nos jours entre entre 1 et 1.3  W/m²K, sachant que plus ce coefficient est proche de zéro, plus la performance thermique est absolue. A titre de comparaison l’Ug d’un verre simple de 4 mm s’établit à 6.8  W/m²K.

Le triple vitrage diffère simplement par le fait qu’il dispose de deux chambres / lames d’air hermétiques au lieu d’une seule pour le double vitrage. Les options possibles pour le triple vitrage sont exactement identiques celle d’un double vitrage.

L’avantage que procurent les deux lames d’air hermétiques d’un triple vitrage se situe au niveau de la performance thermique élevée mesurée avec le coefficient Ug qui peut descendre entre 0.5 et 0.8  W/m²K, selon les compositions.

Le verre est un matériau malléable et qui peut être « bombé » pour créer des architecture visuellement époustouflantes, pour des coupoles de toitures de restaurants, des façades d’hôtels ou de boutiques dans les galeries commerçantes, pour des portes automatiques bombées, porte tourniquets, ou pour des garde-corps…

Le procédé de bombage du verre est réalisé en réchauffant à une température élevée une feuille de verre à plat. Le verre se courbe ensuite naturellement sous du fait de la pesanteur et vient épouser la forme d’un moule placé en dessous. Le bombage peut être sphérique, cylindrique ou conique, selon les formes souhaitées.

En fonctions des propriétés demandées, le verre bombé peut être réalisé dans certains verres imprimés, être monté en vitrage feuilleté de sécurité, en double vitrage, ou être trempé pour une meilleure résistance aux chocs.

Dans certains projets de rénovation ou de création de restaurants, hôtels ou commerces, la commission de sécurité peut exiger que certaines parois vitrées soient résistantes au feu sur une durée plus ou moins importante. La mise en place de ce type de vitrages résistants au permet de limiter les risques incendie et leur propagation.

C’est la norme EN 13501 qui définit les différents niveaux de protection des vitrages contre les incendies. Ces niveaux sont exprimés en classe E, EW ou EI, pour des degrés exprimés en minutes (30, 60, 90, 120 et 180 minutes).

Ainsi, la résistance au feu d’un verre est établie selon 3 critères :

E = La résistance mécanique, c’est-à-dire l’étanchéité aux flammes (temps pendant lequel les flammes ne passent pas) et la capacité à contenir les fumées par un écran de cantonnement. Dans l’ancienne norme française remplacée par la norme européenne, on disait d’un vitrage répondant au critère « E » qu’il était « pare flamme ».

EW = E + La limitation du rayonnement de l’incendie (temps pendant lequel le rayonnement ne s’élève pas au niveau d’un certain niveau).

EI = EW + L’isolation thermique (temps pendant lequel la température ne s’élève pas au-dessus d’un certain niveau). Dans l’ancienne norme française remplacée par la norme européenne, on disait d’un vitrage répondant au critère « EI » qu’il était « coupe feu ».

Cependant, la résistance au feu concernera l’ensemble des éléments de l’ouvrage, c’est-à-dire les montants structurel de la fenêtre par exemple, et pas seulement les verres seuls.

La mise en œuvre des vitrages résistant au feu doit impérativement se faire dans le cadre de procès-verbaux homologués en France par le laboratoire Efectis. Dans certaines configurations, des Avis de chantier doivent être validés par ce même laboratoire Efectis, pour confirmer la mise en œuvre particulière de vitrages pare flamme ou coupe feu sur un chantier.

Les vitrages pare flamme ou coupe feu peuvent être installés dans des cloisons vitrés intérieures, par exemple entre une cuisine et une salle de restaurant. Ils peuvent aussi être montés en double vitrage pour contenir les flammes entre l’intérieur d’un bâtiment comme un hôtel ou un commerce et l’extérieur pour éviter la propagation du feu en extérieur.

Les vitrages chauffants sont des vitrages de dernière génération qui émettent de la chaleur par rayonnement et qui peuvent équiper les façades vitrées des brasseries, restaurants, terrasses de cafés, parois vitrées des piscines d’hôtels.

Un vitrage chauffant est un double vitrage qui ressemble à s’y méprendre à un double vitrage conventionnel. La différence provient de la couche d’oxyde métallique conductrice transparente qui est appliquée sur la paroi interne du verre se trouvant soit à l’intérieur, soit à l’extérieur selon la fonction demandée au vitrage chauffant.

De chaque côté de cette couche sont disposées des électrodes qui permettent d’alimenter électriquement le verre. Lorsqu’il est branché, la couche conductrice dégage de la chaleur par rayonnement sur l’ensemble de la surface du verre. Pour limiter les déperditions d’énergie de l’autre côté du double vitrage, le verre extérieur dispose toujours d’une couche de faiblement émissive.

Les vitrages chauffants peuvent être installés dans tous types de menuiseries vitrées : châssis fixes, portes battantes, portes coulissantes, portes accordéon repliables, fenêtres battantes, fenêtre coulissantes, vasistas et soufflets, verrières et fenêtres de toit.

Les vitrages chauffants peuvent être installés :

• dans des menuiseries de façade de cafés, bistrots, restaurants, pour limiter « l’effet paroi froide » des façades vitrées donnant sur l’extérieur.
• dans les lieux et régions qui nécessitent du dégivrage ou des systèmes de déneigement rapide, notamment pour les vérandas, verrières de toit.
• dans les lieux où la condensation est élevée et où le désembuage est nécessaire : parois vitrées de salles de bain, piscines, spa et jacuzzi, salles de sport et de fitness.

Les vitrages chauffants ont pour avantage de :

• Réduire l’effet de « paroi froide » lié aux vitrages donnant sur l’extérieur.
• produire un chauffage par rayonnement homogène sur l’ensemble du vitrage.
• de faire gagner de l’espace intérieur, puisque les vitrages chauffants peuvent remplacer des chauffages conventionnels.
• D’éviter tout risque de condensation sur les vitrages.
• Dans les régions froides, de procurer une solution de dégivrage.
• En intérieur, de représenter une solution de désembuage pour les piscines et salles de bain.
• Etre mis en œuvre aussi bien dans des projets de création de bâtiments au neuf où en rénovation.

Les vitrages actifs opacifiants permettent via un interrupteur, une télécommande, un smartphone ou un capteur de mouvement d’opacifier instantanément une baie vitrée d’extérieur ou une cloison intérieure, entre par exemple une salle de bain et une chambre d’hôtel, pour créer une salle de restaurant à part dans une brasserie. Ces verres occultants peuvent être installés dans des châssis fixes tout comme dans des portes battantes, portes coulissantes, fenêtres battantes ou coulissantes et être bombés au besoin.

Différents fournisseurs de verres opacifiants existent : Saint-Gobain propose un vitrage opacifiant appelé PRIVA-LITE avec toute une déclinaison de variantes : Priva-Lite Classic qui offre un très bon niveau de transparence, Priva-Lite XL pour les grands formats de vitrages occultants, et même Priva-Lite Color qui offre la possibilité de créer des cloisons vitrées dans 12 couleurs disponibles. Il existe d’autres marques de verres occultants comme VitrumGlass ou PrivaGlass de RiouGlass.

Les verres opacifiants : comment ça marche ? 

Les vitres à opacitée commandée fonctionnent grâce à un film LC à cristaux liquides et à un système de courant électrique intégrés entre deux verres. Dès que le courant électrique est activé, les cristaux liquides se positionnent dans un certain sens, ce qui occulte le verre. Du fait de la présence de ces cristaux entre les vitrages, il faut toutefois noter que les verres occultants présentent un aspect toujours un peu « laiteux » lorsqu’ils sont en position « ouvert » et clairs.

Les avantages de cette solution de verre à translucidité variable sont multiples :

• Evite d’installer des rideaux.
• Rend une baie vitrée donnant sur l’extérieur totalement opaque, ce qui évite les entrées d’UV et d’Infrarouge qui endommagent les meubles et les sols intérieurs.
• Permet d’opacifier une cloison vitrée pour qu’elle devienne un mur de projection pour un bureau.
• Crée de la confidentialité entre deux espaces dans un hôpital ou un cabinet médical.

Les vitrages dynamiques, aussi appelés vitrages intelligents, ou verre électrochrome, régulent automatiquement ou manuellement le niveau de contrôle solaire du vitrage qui prend une teinte plus foncée, de façon dynamique, en fonction des températures extérieures et de la luminosité.

Verres à ombrage dynamique : comment ça marche ?

Ces verres à contrôle solaire dynamique fonctionnent grâce à un mélange de cristaux liquides transparents mélangés à des molécules de colorant particuliers. Du fait d’un courant électrique de faible tension traversant les cristaux liquides et ces molécules, les cristaux modifient leur orientation et filtrent la quantité de luminosité et de chaleur traversant les vitrages. Ce type de vitrage est idéal pour l’installation dans des verrières d’hôtels ou de restaurants exposés plein sud, ce qui permet de réguler la chaleur intérieure manière plus efficace et de limiter l’usage de la climatisation.

Verres électrique à teinte variable : quels avantages ?

La technologie dynamique des vitrages à contrôle solaire présente de nombreux avantages, à l’heure des effets de canicule liés au réchauffement climatique :

• L’optimisation des économies d’énergie grâce à une valeur G (contrôle solaire) régulée. En été notamment, les coûts de refroidissement par climatisation des bâtiments sont réduits.
• L’amélioration du confort visuel des utilisateurs avec la baisse de l’effet d’éblouissement ce qui augmente la productivité des occupants pour les bureaux.
• Élimination du besoin de stores, et la garantie de maintenir une vision panoramique au travers des vitrages.

Plusieurs fabricants proposent des fenêtres à ombrage solaire instantané comme GUARDIAN avec ses vitrages eyrise® s350, SAGEGLASS, filiale américaine de Saint-Gobain, VITRUMGLASS ou KELIOS GLASS.

Une nouvelle génération de vitrages sous vide, permet de réaliser des vitrages ulta-fins, d’une épaisseur variant entre 8mm et 18 mm selon les compositions, et offrant des performances équivalentes à celles d’un triple vitrage, avec un Ug de seulement O,7 W/m²K.

La société AGC a notamment mis au point une gamme de verres sous vide commercialisée sous la marque FINEO.

Verres sous vide FINEO : dans quels cas l’utiliser ?

Les applications de ce nouveau type de vitrage sous vide sont nombreuses, à l’heure des économies d’énergies à réaliser et aux effets du réchauffement climatique :

• Création de menuiseries fines et élégantes pour les restaurants, hôtels, commerces offrant un excellent niveau de performance thermique.
• Remplacement des vitrages dans des fenêtres, verrières ou dômes de toit d’hôtels pour lesquels la structure en acier fine sera conservée.
• Rénovation de bâtiments et monuments historiques, tout en améliorant la performance énergétique des fenêtres de ces bâtisses anciennes.

Verres sous vide FINEO : comment ça marche ?

Le verre sous vide est composé de 2 feuilles de verre entre lesquelles un espace de 100 microns est laissé. Cette espacement est maintenu par des « espaceurs » qui restent aussi discrets que possible. Après que le vide ait été fait entre les 2 verres, un scellement en céramique fondue est utilisée pour fermer hermétiquement les 2 verres et maintenir une étanchéité parfaite du vitrage.

Les avantages du vitrage sous vide sont multiples :

• Permet de réaliser des menuiseries fines, en rénovation ou en création à neuf
• Grâce à sa finesse, permet de transmettre 80 % de la lumière extérieure contre 65 % pour un triple vitrage en moyenne.
• Grâce au vide d’air, permet de réduire les nuisances sonores et d’améliorer l’affaiblissement acoustique avec une valeur Rw de 39 dB pour un vitrage FINEO de 12 mm d’épaisseur contre 33 dB pour un triple vitrage classique (soit environ 2 fois plus performant).
• Peut accueillir un contrôle solaire pour être installé sur une façade sud ou sur une verrière de toit.
• devient un vitrage de sécurité car être monté avec un vitrage feuilleté sur une face (épaisseur totale de 18 mm dans ce cas de figure).